L’astre qui régit le signe du Lion est le Soleil.
Le Soleil / Apollon
Chez les anciens Grecs, le Soleil était nommé Apollon, protecteur des artistes, des devins, des archers, des médecins et des bergers. Apollon était le frère jumeau d’Artémis, la lune. Nourri par Thémis uniquement du nectar et d’ambroisie, le dieu se développa très vite et atteignit une taille adulte en quelques jours. Il tua Python, recouvrit de sa peau le trépied divinatoire et donna son nom à sa propre devineresse, la Pythie, du sanctuaire de Delphes. Il reçut la lyre à sept cordes de son demi-frère Hermès et devint le protecteur des neuf muses.
Phaéton et le char du soleil
Phaéton était le fis d’Apollon, le soleil. Admirant la puissance et la force de son père, le jeune homme demande l’autorisation de conduire le char du Soleil, donc de diriger la course du soleil dans les cieux, durant un seul jour, Hélios accepte. Mais Phaéton n’a pas assez de force pour maîtriser les quatre chevaux ailés attelés au char. Les coursiers ivres de liberté embrasèrent la terre plutôt que de la réchauffer. La terre s’assécha et les eaux se tarirent, Gaïa la Terre Mère poussa un grand cri que Zeus entendit et d’un éclair il foudroya l’imprudent. Hélios (le soleil) reprit sa course régulière.
Commentaire : Cette histoire rappelle au Lion qu’il ne doit pas se laisser emporter par son orgueil, il doit savoir accepter de perdre les trop scintillantes illusions qu’il a parfois sur lui-même.
Les dieux solaires
Plus qu’aucune autre, la religion égyptienne a été dominée par le culte solaire. Dans l’Égypte antique, Râ (ou Rê) est le dieu Soleil (il était l’un des dieux les plus importants, voire le plus important) et Akhenaton en fait son dieu unique sous le nom d’Aton.
À propos de l’Égypte ancienne, évoquons encore Héliopolis, la cité du Soleil, où se trouvait « le temple solaire de Ramsès, souverain d’Héliopolis, dans la maison de Rê », pour reprendre la formule consacrée, écrite en hiéroglyphes sur ce sanctuaire.
En Inde, le soleil se nomme Surya, le brillant, fils du dieu suprême, manifestation de la divinité, frère de l’arc en ciel. IL est l’œil de Dieu (Caïn s’en souviendra).
Le Sphinx, mystère cosmique
Mais en ce qui concerne le symbole mythique du lion, le sphinx, mystère cosmique était censé répondre à la triple question suivante :
« Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? »
Son corps est celui d’un lion, sa tête celui d’une femme représentant l’union de l’âme et de la matière. Il symbolise l’union de Rê (le dieu Soleil) et du Pharaon. À l’origine, ils avaient pour fonction de veiller sur sa nécropole. Mais au fil du temps, ils sont devenus les gardiens de temples. Les deux pôles, masculin – actif et féminin – réceptif relient le Lion au mystère du Sphinx, qui intègre le mystère cosmique de l’évolution.
Ce lion à visage humain dont le regard scrute en permanence le point de l’horizon où le soleil se lève, nous rappelle, que si un nouveau jour ne succédait pas à la nuit, et si le Soleil ne l’annonçait pas chaque matin, nulle vie ne serait possible sur Terre. C’est ainsi que le sphinx fut considéré comme un symbole de régénération, de force tranquille, de maîtrise absolue des éléments de la vie et de la matière.
Le mythe d’Hercule
dans le Lion
Le massacre du Lion de Némée
Le lion de Némée n’était pas un simple lion, mais le fils du dieu Typhon. D’une taille et d’une force extraordinaire, ce lion ne pouvait être blessé par de simples armes. Eurysthée demande à Héraclès / Hercule de tuer l’invulnérable Lion, engendré par Orthos et Echidna, la femme serpent, qui massacre les indigènes et terrorise le pays par son terrible mugissement.
Hercule s’enquiert de sa mission, revêtu de sa peau de lion de Cithéron. D’abord armé jusqu’aux dents, Hercule délaisse ses armes, hormis sa fidèle massue et son arc. Guidé par son rugissement, il décoche vers lui toutes ses flèches, mais bien qu’offertes par Apollon, elles se contentent de ricocher sur son cuir sans le blesser.
Hercule découvre que la seule façon d’atteindre son objectif est de chasser le lion en des cercles de plus en plus concentriques jusqu’à l’acculer dans une caverne. Il le traque ainsi jusque dans son repaire. Ayant réussi cette première phase, il découvre que la caverne a deux ouvertures et que, dès qu’il chasse le lion dans l’une, il le voie apparaître dans l’autre.
Hercule bouche l’une d’entre elles avec un tas de bois. Il chasse ensuite le lion dans la caverne par l’ouverture libre et, laissant toutes ses armes derrière lui, même la massue qu’il avait façonnée lui-même, il pénètre dans la caverne et, de ses deux mains, serre le lion à la gorge jusqu’à ce qu’il étouffe complètement. C’est un affrontement, Hercule et le lion, que personne ne voit, dans l’obscurité de la caverne, une lutte à mort. Il utilise ensuite les griffes mêmes de l’animal pour le dépouiller de son pelage avant de s’en revêtir.
Explication du mythe
Hercule doit s’attaquer à un fauve indomptable. Nul ne voit le combat, car il a lieu dans l’obscurité d’une caverne, qui symbolise ici l’écoute intérieure de son propre cœur.
La caverne : dans les écritures sacrées, les événements marquants se situent toujours dans une grotte ou sur une montagne.
Il y a dans la tête une petite caverne, une petite structure osseuse qui protège l’une des glandes les plus importantes du corps, la glande pituitaire avec une double configuration; dans l’un de ses lobes, frontal ou anté-pituitaire, se trouve le siège du mental qui raisonne, de l’intellectualité et, de l’autre, le post-pituitaire, est le siège de la nature émotionnelle et imaginative. Ces deux lobes symbolisent la caverne aux deux ouvertures, dont la première doit être fermée.
Nous savons qu’Hercule s’est longtemps vêtu de la peau de lion de Cithéron. Ici les conditions de son travail sont assez simples : il va se vaincre lui-même, le lion va tuer le lion et changer de peau.
Le mythe fonctionne comme un rêve : tous les personnages qui tournent autour du héros représentent l’une des nombreuses facettes de sa vie intérieure. Le lion est donc une partie de lui-même, à transformer. Les flèches qui ricochent à peine sur la peau du lion, c’est la volonté dirigé contre soi, qui reste impuissante.
Dans la caverne, à chaque fois qu’hercule entre, le lion sort. Cela veut dire que pendant tout un moment le lion fuit Hercule car en réalité Hercule se fuit lui-même. Mais Il va oser se regarder en face dans la caverne, en bouchant l’une des entrées. En effet, il se retrouve face à face avec le lion, en fait avec lui-même.
Là il chasse le lion laissant toutes ses armes derrière lui, les flèches de sa propre volonté, l’épée de sa juste raison. En effet dans ce combat pour mourir et renaître à lui-même, ce n’est pas avec sa volonté et sa raison qu’il y arrivera mais en se laissant guider par l’Esprit et la sagesse de l’intuition, un stade de conscience bien supérieure à son petit moi égotique.
Puis il étouffe le lion à mains nues, il se voit tel qu’il est, et comprend qu’il va mourir à lui-même en s’étouffant. Il accepte enfin et dit oui. En d’autres termes, ce face à face sans concessions, sans tricher ni fuir, dans lequel il a totalement accepté de perdre le contrôle de sa conscience reçoit un nouveau pouvoir. En se revêtant de la peau de son second lion mort et étouffé, il est habillé de lumière, laissant tomber alors son ancienne peau, son ancien moi. Dorénavant, ses actes ne seront plus la conséquence de la puissance de son désir et de sa volonté mais d’une écoute sans faille de son intuition.
Sources :
- Goswami Kriyananda, Astrologie – voie de sagesse – Éd. Amrita 1994 – Plazac – Rouffignac (France)
- Jacques Dorsan, Votre signe astrologique n’est pas celui que vous croyez – Éd. Ganrancière, Paris VI 1985
- KLÉA Astrologie initiatique et pratique – les planètes, les signes et les maisons – Éd. Du Rocher 2003, 2004
- Alice A. Bailey, Les travaux d’hercule et l’astrologie ésotérique – Éd Broché 1981
Pour aller plus loin
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Frédérique Harlay
Astrologue – Guérisseuse
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