La mythologie rattachée au signe du Poisson

Les planètes qui régissent le signe du poisson sont Neptune et Jupiter.

Ce signe se situe dans la dernière phase de l’hiver.

 

Neptune / Poséidon

 

Le dieu des Océans

Dans la mythologie, NEPTUNE / POSEIDON était le fils de Saturne, grand dévoreur de ses propres enfants. Neptune fut donc avalé par son
père. Jupiter qui avait échappé à ce sort, le délivra. Ensemble ils combattirent les Titans, et renversèrent Saturne de son trône. Lors du
partage de l’univers, alors que Jupiter s’octroyait le ciel et la terre, Neptune reçut l’empire des océans et devint donc le Dieu de la
mer. Cependant Jupiter ne put jamais compter sur sa loyauté. En effet toute son existence est tissée de trahisons, perfidies, compromissions et
volte-face déconcertantes.

Avec Apollon, Dieu solaire, il conspira contre Jupiter, Maître de l’Olympe, qui les exila tous deux sur la terre pendant un an…Durant la guerre de Troie, incapable de tenir son rang de divinité, il trahit la neutralité qui était la règle de conduite des Dieux, pour se commettre avec les humains. Il combattit ainsi aux côtés des Grecs. Jupiter dût encore le rappeler à l’ordre.

Neptune / Poséidon, symbole de l’illusion

Créateur d’artifices, il métamorphose Périclymème en aigle, et Hierax en oiseau de proie… il a le don des mutations, des transformations et c’est lui qui ouvre la porte à l’évasion hors du monde réel, à la poursuite des chimères.

Son domaine semble n’avoir pas de limites ni de frontières. Il tend à absorber tout ce qu’il touche, à le noyer dans l’imprécis, le chaotique, l’inconsistant. Intermédiaire entre le ciel et la terre, il tisse entre eux une brume trouble et inquiétante, génératrice de visions et d’intuitions, d’illusions sublimes comme de cauchemars effrayants.

Ses colères sont terribles et se déchainent sans raison logique. Les monstres marins, les orages grondants, les lames de fond meurtrières, les océans convulsés, témoignent de son chaos intérieur. Instable et changeant, il apaise soudain les flots démontés et fait renaitre l’espoir sur une paix incertaine où l’angoisse alterne avec l’illusion et le rêve.

Neptune / Poséidon, menteur ou visionnaire ?

Profondément insatisfait et indécis, il jalouse en silence Jupiter, plus serein, plus logique, mieux organisé. Toute sa psychologie tend à réaliser une expansion, un rayonnement, mais ceux-ci manquent de structure de base, comme si les vagues de l’océan sapaient des fondations érigées sur le sable. Pour parvenir à ses fins, Neptune a recours, le plus souvent au mensonge, à la fraude…l’utopie est sa valeur refuge…

Cependant dans certains cas très évolués, il peut engendrer l’idéalisme, la sublimation, l’amour universel et le génie visionnaire. C’est le but de Neptune : faire découvrir le Cosmos et les lois divines.

 

Mythe de la constellation
des poissons

Selon une légende mythique romaine, qui s’inspire de la mythologie grecque mais puise aussi aux sources plus anciennes des mythes assyriens, Cupidon-Éros et Vénus-Aphrodite Aphrodite (ou Vénus) et Eros (ou Cupidon) sont les deux Dieux associés à l’amour. Aphrodite est née dans la mer, de l’écume qui s’est formé à la surface des vagues après l’émasculation d’Ouranos par son Titan de fils Cronos. C’est donc une déesse très ancienne, apparue avant même les Olympiens. Eros, ce petit angelot ailé, est souvent considéré comme le fils d’Aphrodite. Mais Il est encore plus vieux qu’elle puisqu’il existe depuis l’aube du monde. Il est apparu de la séparation du Chaos (cloaque originel) en Gaïa (La Terre) et Ouranos (Le Ciel).

Un jour, ces deux représentants de l’amour furent surpris dans leurs ébats sur les bords de l’Euphrate par Typhon, le monstre, mi- fauve, mi- humain enfanté par Gaïa, la terre. Pour le fuir, ils se jetèrent à l’eau et se changèrent en poissons, plus spécifiquement en dauphins.
Ils trouvèrent au fond du fleuve un œuf merveilleux qu’ils ramenèrent sur le rivage.

De cet œuf naquit une déesse d’une grande sagesse, la déesse de Syrie, la même qu’Aphrodite. Cette déesse bienfaisante s’intéressait au bonheur des humains et fit pour eux tout ce qu’elle crut de plus utile. La réputation ne tarda pas à se répandre. Elle put alors intercéder auprès de Jupiter-Zeus pour qu’il accorde l’immortalité aux deux poissons : ainsi naquit la constellation des Poissons.

La déesse Poisson – la sirène

Dans l’ancienne Lémurie, le symbole des poissons était une femme à queue de poisson, unifiant l’eau et la terre. A l’époque atlantidéenne, lorsque la perception de la dualité s’est affirmée, elle a été remplacée par deux poissons ensemble.

Le Dauphin

La symbolique du dauphin est liée à celles des eaux et des transfigurations. Les pirates qui s’enivrèrent, après avoir lié Dionysos au mât de leur navire, tombèrent à la mer et furent changés en dauphins.

Le dauphin est devenu le symbole de la régénérescence. On en voyait l’image auprès du trépied d’Apollon, à Delphes. Il est également le symbole de la divination, de la sagesse et de la prudence. Ces qualités, jointes à la vitesse de déplacement qui lui est prêtée, en ont fait le maître de la navigation : aussi est-il souvent représenté comme Poséidon, avec un trident ou une ancre.

 

L’Ère des Poissons

Le Christianisme trouva son inspiration dans l’avènement d’une Ère astronomique nouvelle, à savoir l’Ère des Poissons il y a plus de 2 000 ans. Ce signe devint par ailleurs le symbole des chrétiens.

Le lien avec l’eau est plus que significatif. Le poisson étant un signe d’eau. Notons que la période de Pâques coïncide aussi à la période où se lève le Soleil dans la constellation* des Poissons et le choix du Lundi, jour de la Lune, pour le célébrer n’est pas un hasard (premier dimanche suivant la première pleine lune équinoxiale).

D’ailleurs saviez-vous que les œufs pondus et ramassés le vendredi saint, donc le vendredi précédant le dimanche de Pâques ont la propriété de faire baisser la fièvre. Les œufs du vendredi Saint ne pourrissent pas. Vous pouvez les mettre en haut d’une armoire et les laisser pendant des années. L’intérieur de la coque devient poussière. Bien sûr, cela n’empêche pas faire appel à un médecin car faire baisser la fièvre ici ne signifie pas guérir. Mais cela empêche les convulsions lors d’une forte fièvre. N’est-ce pas miraculeux ?

Je pense qu’au-delà du miracle, cela s’explique par des courants planétaires où les énergies sont très particulières à cette période.

 

Note :

*Attention ici nous parlons de la constellation des poissons, un groupe d’étoiles fixes, traversé par l’écliptique, la trajectoire dessinée par la course apparente du soleil sur la voûte céleste. Les constellations du même nom que les signes zodiacaux n’ont rien à voir entre eux. Le zodiaque des signes est indépendant des constellations. Il y a 2000 ans, il existait une corrélation entre constellations et signes, car à l’époque, les signes se superposaient aux constellations dans le ciel. Ainsi si vous naissiez dans le signe du Poisson, cela correspondait aussi au passage du soleil dans la même constellation.

Aujourd’hui, avec le phénomène appelé précession des équinoxes, le point vernal qui marque le début du zodiaque (le 0° du Bélier) se déplace lentement (1° tous les 72 ans) dans le firmament à rebours du sens des signes. Ainsi les signes zodiacaux et les constellations connaissent un décalage correspondant à presque un  signe entier (environ 24°). Si vous naissez Poisson, cela ne correspond plus à la constellation du Poisson mais à la constellation du Verseau à moins d’être né les derniers jours du signe Poisson. L’astrologie védique (indienne) est fondée sur le zodiaque sidéral, tandis que l’astrologie occidentale utilise le zodiaque tropical. Le premier se réfère aux étoiles fixes des constellations tandis que le second se réfère aux saisons, c’est-à-dire aux relations entre le Soleil et la Terre. Les deux approches sont complémentaires.

 

Le mythe d’Hercule
dans le Poisson

 

 

La capture des bœufs roux de Géryon

L’instructeur d’Héraclès / Hercule lui demande de se rendre à Erythie, lieu de l’illusion, dont le roi Géryon à trois têtes, trois corps et six mains, détient illégalement un troupeau de bœufs roux gardé par le berger Eurythion et son chien à deux têtes Orthos.
Eurysthée ordonne au Héros de conduire le troupeau vers la cité sacrée, de se méfier du berger, et surtout d’invoquer l’aide d’Hélios, dieu du feu solaire, auquel il fait donc des offrandes.

Au bout de sept jours, il voit tomber à ses pieds la coupe d’or magique dans laquelle Hélios retourne à l’est chaque matin. Il sait alors en lui-même que ce brillant objet lui permettra de traverser les mers pour rejoindre le pays d’Érythée. En effet la coupe d’or transporte Hercule au-dessus des mers. Au détroit de Gibraltar, il élève « les colonnes d’Hercule » puis trouve les bœufs roux, gardés par Eurythion et son chien, qui se jette férocement sur lui, mais Hercule l’abat. Le berger lui supplie d’épargner sa vie. Hercule accepte sa requête. Puis il se dirige vers la cité sacrée avec le troupeau de bœufs roux.

En route, il est attaqué par le monstrueux roi Géryon soufflant et crachant feu et flammes de ses trois têtes à la fois. Hercule transperce ses trois corps d’une seule flèche, puis continue son chemin vers la cité sacrée. Ce n’est pas une tâche facile. A maintes reprises, des bœufs s’éloignent et Hercule est obligé de quitter le troupeau pour partir à leur recherche. Certains sont même attaqués par un taon envoyé par Héra, et il a beaucoup de peine à les rassembler. Il livre aussi bataille à d’autres forces du mal ;

 

Eryx, le lutteur, qu’il envoie définitivement à terre. Puis c’est le tour d’Alcyoné, un géant qui lui lance un rocher pesant une tonne. Hercule attrape celui-ci avec sa massue et le rejette vivement pour tuer celui qui le lui a lancé. Il arrive enfin, épuisé, après bien des détours, à la cité sacré avec son troupeau où l’instructeur l’attend.

Hercule et le troupeau – Hercule sauveur du monde

Il lui est demandé de ramener un troupeau, symbole de l’humanité, de l’amener sur l’autre rive et de lui faire un bond en avant en l’amenant à la cité sainte.

Ce troupeau est gardé par un chien à deux têtes (Orthros), qui symbolise le physique et l’émotionnel, par un gardien qui représente le mental et par l’horrible et gigantesque Géryon symbolisé par les 3 corps (émotionnel, mental, physique).

La coupe d’or représente pour Hercule la capacité de recevoir tout ce qui vient d’en haut et de les retranscrire, de leur donner forme jusqu’aux niveaux les plus concrets et les plus denses.

 

 

Explication du mythe

Le signe double des poissons symbolise l’humanité et la compassion. Ce signe est porteur d’une mission de vie, dont le but est de servir le monde, c’est son ultime voie de réalisation. Il est double avec un poisson qui a la tête en bas, un autre qui a la tête en haut. L’un représente l’involution avec la descente des ténèbres dans la matière, l’autre l’évolution du monde de la l’humanité vers la spiritualité.

Il y a à la fois le « monde de l’âme » et « le monde du moi ». Le tout est de savoir où mettre la priorité, le monde de la forme ou le monde de la spiritualité ?

Les poissons qui symbolisent l’humanité montrent qu’il faut privilégier l’âme plutôt que la forme qui elle, est non pérenne.

 

 

 

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez aller plus loin, il faut passer à l’étude de votre thème astral complet. Cela vous permettra de bien identifier vos forces et vos faiblesses . Le tout en fonction de votre carte du ciel du jour de votre naissance. Vous y verrez aussi tous les aspects de votre ascendant.